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Sous couvert d'"informer" et d'"alerter", le média référence de l’écologie s’éloigne parfois de la réalité scientifique… Au point de frayer avec le complotisme. Enquête.
Malheureusement, les écologistes qui ont une approche scientifique (Jancovici…) sont très peu nombreux. Ou du moins, je pense qu’on est nombreux à soutenir cette approche, mais il y a très peu de figures visibles et audibles dans les médias. En gros, à part Jancovici (que j’aime bien, mais qui est quand même assez clivant, ne serait-ce que dans sa communication), il n’y a personne.
Une des raisons est sans doute la réserve naturelle des vrais scientifiques. Il manque peut-être un échelon intermédiaire de vulgarisateurs/activistes.
Tu peux quasiment appliquer ça à (presque) tous les milieux militants, et c’est bien triste, notamment parce que ça détourne l’énergie de la révolte contre des moulins à vent. Pourtant, je vous assure, il est possible d’être pour la sobriété énergétique, contre le consumérisme, contre le fait que la police tabasse des arabes, contre les superprofits, etc. tout en ne rejetant pas « la froideur » (sic) de la science.
Le scientifique « qui ne s’intéresse qu’aux chiffres et incapable de ressentir/apprécier la beauté/whatever » est un épouvantail habituel dont je n’ai jamais croisé aucun spécimen… mais pourtant le cliché a la vie dure.
Je ne dirais pas que les scientifiques sont froids et sans émotions, mais plus que leur prudence et la subtilité de leurs explications passe mal dans les médias. Don’t look up le montrait assez bien (même si c’était caricatural) .
Malheureusement, les écologistes qui ont une approche scientifique (Jancovici…) sont très peu nombreux.
Jancoco (que j’apprécie avec des réserves) à plus un approche techniciste d’ingénieur, pour le coup froid, que de scientifique à proprement parler.
Les écologistes ont généralement des approches scientifiques des problèmes en question mais considérer principalement (voire uniquement) que les solutions à apporter sont simplement « scientifique » ca mène nulle part.
Les écologistes qui ont une approche scientifique ou des scientifiques qui sont des « écologistes » ne sont pas aussi peu nombreux comme tu sembles le penser. Ils sont assez peu visibles et parfois (souvent) caricaturés.
Il y a de plus en plus de scientifiques qui s’engagent ou soutiennent explicitement les mouvements écologistes.
D’une manière général, les rapports qu’ils produisent ont souvent une dimension politique très fortes mais elles sont souvent passées à la trappes au moment d’être transmises au grand public quand elles ne sont tout simplement pas niées par les responsables politiques.
D’autant qu’une « approche scientifique » ça veut tout et rien dire parce que ce qu’on fait de la connaissance scientifique et des technologie n’est jamais neutre.
Dès qu’il s’agit de choix collectifs on entre dans le champ du politique.
Les solutions résultent d’abord de choix et de visions politiques qui ne peuvent uniquement se penser en considérant les paramètres physiques et/ou bio-chimiques.
C’est un peu le problème que j’ai avec Jancovici, il a pour ambition de proposer une vision systémique basée sur la « Science » mais limite ses considérations scientifiques à la physique et la climatologie et autres « sciences dures » et ignorent totalement l’apport (nécessaire) qu’apportent les sciences sociales pour se faire une pensée systémique.
Il semble également penser que « les chiffres qui ne mentent pas » devraient suffire à terme pour faire prendre conscience de l’ampleur du problème et de la nécessité de changement à tous les esprits rationnels et scientifiques comme si l’état catastrophique actuel du système Terre n’est que le résultat de l’ignorance.
J’ignore toujours si c’est par naïveté ou prétention qu’il pense qu’en faisant reculer cette ignorance avec son discours (et ses solutions) cela va amener au changement.
En se focalisant sur les constats physiques des conséquences de nos utilisations des technologies il écartent trop dans sa réflexion les causes de ces utilisations.
En proposant d’abord des solutions techniques pour faire face aux conséquences des changements climatiques en répondant aux questions “comment” et “combien” on doit « produire» d’énergie, c’est un peu comme si il mettait la charrue avant les bœufs on ne posant pas d’abord les questions pourquoi (et pour qui) on produit de l’énergie aujourd’hui et pourquoi (et pour qui) on veut produire de l’énergie demain.
Un autre problème que est qu’il cantonne trop les problématiques écologiques aux questions climatiques et énergétiques.
Au final, dans les medias Jancovici était plutôt bien reçu quand sont discours était présenté comme « pro-nucléaire exemplaire de que devrait être un écologiste raisonné et raisonnable » mais dès que la partie nucléaire de son discours a été bien intégrée, n’apparaissait plus comme « novatrice » et la partie « sobriété et décroissance » devenait plus visible, son discours a commencé à être moins encensé.
Au final, ce qu’il propose pudiquement comme modèle de société est très proche d’une forme de communisme, mais ce « communisme » se veut comme une « solution technique, rationnelle » pour organiser de manière la moins inéquitable possible notre adaptation au CC et pas le résultats de la lutte des classes.
Sauf qu’il semble incapable de penser à la manière de faire advenir une telle société et encore moins les rapports de forces inégaux et conflictuels d’intérêts qui s’opposent et ne cherchent pas à faire émerger une société organisée de manière la moins inéquitable possible pour notre adaptation au CC.
Sans oublier qu’il a une fâcheuse tendance à dénigrer presque fallacieusement les personnes pas moins scientifiques et rationnelles que lui qui estiment qu’une sortie du nucléaire est possible…
Ce n’est pas parce que tu ne connais personne qu’il n’y a personne (voir autre reponse plus longue). Ok ce n’est pas facile de sortir d’une bulle d’information, mais je pense que c’est important de faire l’effort pour essayer d’avoir un regard plus critique.
Désolé je ne suis pas sûr d’être très clair.
Malheureusement, les écologistes qui ont une approche scientifique (Jancovici…) sont très peu nombreux. Ou du moins, je pense qu’on est nombreux à soutenir cette approche, mais il y a très peu de figures visibles et audibles dans les médias. En gros, à part Jancovici (que j’aime bien, mais qui est quand même assez clivant, ne serait-ce que dans sa communication), il n’y a personne.
Une des raisons est sans doute la réserve naturelle des vrais scientifiques. Il manque peut-être un échelon intermédiaire de vulgarisateurs/activistes.
Tu peux quasiment appliquer ça à (presque) tous les milieux militants, et c’est bien triste, notamment parce que ça détourne l’énergie de la révolte contre des moulins à vent. Pourtant, je vous assure, il est possible d’être pour la sobriété énergétique, contre le consumérisme, contre le fait que la police tabasse des arabes, contre les superprofits, etc. tout en ne rejetant pas « la froideur » (sic) de la science. Le scientifique « qui ne s’intéresse qu’aux chiffres et incapable de ressentir/apprécier la beauté/whatever » est un épouvantail habituel dont je n’ai jamais croisé aucun spécimen… mais pourtant le cliché a la vie dure.
Je ne dirais pas que les scientifiques sont froids et sans émotions, mais plus que leur prudence et la subtilité de leurs explications passe mal dans les médias. Don’t look up le montrait assez bien (même si c’était caricatural) .
Jancoco (que j’apprécie avec des réserves) à plus un approche techniciste d’ingénieur, pour le coup froid, que de scientifique à proprement parler. Les écologistes ont généralement des approches scientifiques des problèmes en question mais considérer principalement (voire uniquement) que les solutions à apporter sont simplement « scientifique » ca mène nulle part.
Les écologistes qui ont une approche scientifique ou des scientifiques qui sont des « écologistes » ne sont pas aussi peu nombreux comme tu sembles le penser. Ils sont assez peu visibles et parfois (souvent) caricaturés. Il y a de plus en plus de scientifiques qui s’engagent ou soutiennent explicitement les mouvements écologistes. D’une manière général, les rapports qu’ils produisent ont souvent une dimension politique très fortes mais elles sont souvent passées à la trappes au moment d’être transmises au grand public quand elles ne sont tout simplement pas niées par les responsables politiques.
D’autant qu’une « approche scientifique » ça veut tout et rien dire parce que ce qu’on fait de la connaissance scientifique et des technologie n’est jamais neutre.
Dès qu’il s’agit de choix collectifs on entre dans le champ du politique. Les solutions résultent d’abord de choix et de visions politiques qui ne peuvent uniquement se penser en considérant les paramètres physiques et/ou bio-chimiques.
C’est un peu le problème que j’ai avec Jancovici, il a pour ambition de proposer une vision systémique basée sur la « Science » mais limite ses considérations scientifiques à la physique et la climatologie et autres « sciences dures » et ignorent totalement l’apport (nécessaire) qu’apportent les sciences sociales pour se faire une pensée systémique.
Il semble également penser que « les chiffres qui ne mentent pas » devraient suffire à terme pour faire prendre conscience de l’ampleur du problème et de la nécessité de changement à tous les esprits rationnels et scientifiques comme si l’état catastrophique actuel du système Terre n’est que le résultat de l’ignorance. J’ignore toujours si c’est par naïveté ou prétention qu’il pense qu’en faisant reculer cette ignorance avec son discours (et ses solutions) cela va amener au changement.
En se focalisant sur les constats physiques des conséquences de nos utilisations des technologies il écartent trop dans sa réflexion les causes de ces utilisations. En proposant d’abord des solutions techniques pour faire face aux conséquences des changements climatiques en répondant aux questions “comment” et “combien” on doit « produire» d’énergie, c’est un peu comme si il mettait la charrue avant les bœufs on ne posant pas d’abord les questions pourquoi (et pour qui) on produit de l’énergie aujourd’hui et pourquoi (et pour qui) on veut produire de l’énergie demain. Un autre problème que est qu’il cantonne trop les problématiques écologiques aux questions climatiques et énergétiques.
Au final, dans les medias Jancovici était plutôt bien reçu quand sont discours était présenté comme « pro-nucléaire exemplaire de que devrait être un écologiste raisonné et raisonnable » mais dès que la partie nucléaire de son discours a été bien intégrée, n’apparaissait plus comme « novatrice » et la partie « sobriété et décroissance » devenait plus visible, son discours a commencé à être moins encensé.
Au final, ce qu’il propose pudiquement comme modèle de société est très proche d’une forme de communisme, mais ce « communisme » se veut comme une « solution technique, rationnelle » pour organiser de manière la moins inéquitable possible notre adaptation au CC et pas le résultats de la lutte des classes. Sauf qu’il semble incapable de penser à la manière de faire advenir une telle société et encore moins les rapports de forces inégaux et conflictuels d’intérêts qui s’opposent et ne cherchent pas à faire émerger une société organisée de manière la moins inéquitable possible pour notre adaptation au CC.
Sans oublier qu’il a une fâcheuse tendance à dénigrer presque fallacieusement les personnes pas moins scientifiques et rationnelles que lui qui estiment qu’une sortie du nucléaire est possible…
Ce n’est pas parce que tu ne connais personne qu’il n’y a personne (voir autre reponse plus longue). Ok ce n’est pas facile de sortir d’une bulle d’information, mais je pense que c’est important de faire l’effort pour essayer d’avoir un regard plus critique. Désolé je ne suis pas sûr d’être très clair.