Peu importe le véritable sujet de la conversation, dès que je Québec est mentionné, les Canadiens sont toujours là ‘too stand guard for thee’ et aller basher le Québec sur la scène internationale.

J’espérais que sur Lemmy on allait pourvoir avoir des discussions plus polie, mais c’est sans espoir. Le racisme du Canada anglais envers les Québécois est partout.

  • setVeryLoud(true);@lemmy.ca
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    7 months ago

    La différence est que l’Italie n’avait historiquement pas de population anglophone, tandis que le Québec a longtemps eu des populations anglophones unilingues depuis quasiment le début de sa colonisation, et les anglophones se font maintenant montrer la porte.

    Je suis Québécois anglophone, je suis né à Joliette, j’ai grandi en anglais et appris le français à l’école, j’ai tout plein d’amis anglophones qui sont aussi nés au Québec qui se sont fait pousser hors de leur province natale à cause de leur langue qui était jadis acceptée, mais qui est maintenant partiellement bannie par les lois en place, et humiliés pour leurs accents anglophones par les francophones.

    Je te dirais que oui, le Québec a un problème d’anglophobie, et de phobie des gens qui ne parlent pas parfaitement le français. Il est important de protéger le français, mais pas au coût de déraciner la deuxième plus grosse population linguistique au Québec et leur dire qu’ils ne sont plus bienvenus. Le français est bel et bien en vie au Québec.

    Par contre je ne suis pas d’accord avec les points typiques de Québec bashing, bien souvent leurs points ne sont pas à propos des lois sur la langue, mais à propos de la langue elle-même. Je suis fier que le Québec aille le français comme première langue, et que tous nos panneaux soient en français. Je ne suis juste pas fier de comment on traite nos familles anglophones qui ont été établies depuis longtemps.

    • Cyborganism@lemmy.caOP
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      7 months ago

      Mais tu dois certainement comprendre qu’il y a un passé historique très lourd où les anglais (anglais du UK et écossais, on s’entend) ont exploité la majorité francophone du Québec (et beaucoup plus tard les immigrants irlandais) et ce jusqu’à assez récemment à la fin des années 70 et au début des années 80. Les francophones se sont fait malmenés et discriminés en tabarnouche par les anglais. Les anglais ont eu un sacré privilège comparé au francophones. C’est un peu normal qu’il y ait une haine résiduelle des québécois francophones envers les anglais.

      Et il y a toujours de ces anglophones rebelles dans leur communauté isolée de West-Island qui refusent d’apprendre le français parce qu’ils croient que c’est une langue de marde qui ne vaut pas la peine d’être apprise et d’autres qui vont prendre des initiatives pour réduire le français au Québec, ou du moins à Montréal, quand il y a déjà un fort déclin en faveur de l’anglais. Du point de vue d’un québécois francophone, c’est un peu comme recevoir une claque sua yeule comme on dit.

      Je sympathise quand même avec toi. Mais est-ce que les anglophones se font vraiment montrer la porte? Est-ce que les anglophones se font vraiment pousser de la province? Est-ce que l’anglais est véritablement banni?

      Au contraire, je crois que de donner des cours de français dans les collèges et universités anglophones ont pour but de pouvoir mieux intégrer les anglophones à la société francophone du Québec. Il n’y a personne qui se fait vraiment “pousser” en dehors du Québec. Je dirais plutôt que ce sont des anglophones qui se poussent, car (et tu serais mieux placé pour dire si je me trompe ou non) peut-être refusent-ils de s’intégrer dans une société francophone? Ou c’est une question de difficulté à adopter la langue française pour le travail?

      Et l’anglais n’est certainement pas “banni” du Québec. Pas avec toutes les accommodations qu’on retrouve en anglais au Québec dont des écoles, des collèges et cégeps, des universités dont une qui est considéré parmi les meilleures au Canada ainsi que plusieurs hôpitaux. Je te lancerait au défi d’en trouver autant ailleurs au Canada. Le seul autre endroit serait au N.B. comme un autre (@[email protected]) l’a mentionné ailleurs dans une autre réponse à mes commentaires. Et j’irai même à dire que les québécois sont de grand consommateurs de culture anglophone. Presque plus que québécoise!

      Je crois sincèrement que t’es quelqu’un de bien et c’est assez clair que tu veux faire ta vie ici, chez vous dans les deux langues. Je ne serais pas surpris que tu te soies fait insulter parce que tu es anglophone. Je suis désolé pour ça. Je suis persuadé que tu ne mérites pas ce traitement là. C’est pas de ta faute.