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Hier, j’ai terminé (en un rien de temps) le roman “Stone Butch Blues” de Leslie Feinberg, traduit et rendu disponible gratuitement par Hystériques & AssociéEs (avec autorisation). Je vous met leur résumé :
Stone Butch Blues raconte l’histoire de Jess, né·e aux États-Unis dans les années 1950 au sein d’une famille juive et prolétaire. De son enfance rythmée par les interrogations des passant·e·s sur son genre (« c’est un garçon ou c’est une fille ? ») à son adolescence et sa découverte des bars de nuit où se côtoient lesbiennes, drag queens et travailleuses du sexe, de ses premières embauches en usine avec d’autres butchs à sa transition, jusqu’à sa rencontre avec le mouvement LGBT naissant, son parcours traverse les décennies et nous parle d’amour, d’amitié, de politique, d’identité. Par dessus tout, Stone Butch Blues est un hommage à la solidarité et à la construction de ces communautés qui nous permettent de tenir ensemble et de survivre à la violence de ce monde.
Ça a vraiment été une claque. On y parle oppression sous toutes ses formes (sans exclure celle qui a lieu au sein des communautés LGBT), et aussi beaucoup de thématiques sur l’identité de genre et plus. (pas mal d’info de remises en contexte, notamment des luttes en cours et des répressions en cours… c’est dur de voir que tout ça, c’était y a si peu de temps, surtout dans ce contexte de régressions des droits), ainsi que de non-binarité, avec tout ce que ça entraîne encore aujourd’hui au sein même des communautés LGBT+.
C’est vraiment bouleversant de voir toute cette violence à l’égard des “différents”, les convergences et divergences des luttes (entre syndicalisme, émancipation des femmes, lutte des personnes noirs, gay/lesbiennes et plus…), ce qui progresse au fil du temps, et ce qui reste, mais aussi toute cette solidarité, ces moyens de survie… J’ai beaucoup appris, tout en suivant avec plaisir et tristesse les différents personnages. Et j’ai beaucoup apprécié les notes d’espoir après des passages très sombres. Et ça donne envie de se battre.
Attention quand même si vous êtes sensible à la violence. Et au syndrome de “aller, un autre chapitre après j’arrête”.
Oh mon dieu, oui. Je surconseille stone butch blues. Ça a été un des accompagnants de mes interrogations de genre en plus, j’y suis très attaché. (Ça et Preciado)
Non, je vais regarder ça ! (et ton autre reco). J’ai vraiment découverte “Stone Butch Blues” par hasard, sur l’instagram de tamos_le_thermos, qui a fait la BD “Gender flou” et ça m’avait déjà captivé car je n’étais pas du tout au fait de ce que ça pouvait être, d’être non-binaire. Là, avec en plus toute la dimension social, c’était un coup de cœur terrible.
Oui c’est une bonne porte d’entrée pour se figurer la transidentité !
Preciado c’est un philosophe donc c’est pas le même délire mais c’est intéressant. “Je suis un monstre qui vous parle” c’est un discours adressé au psychanalystes, très jouissif.
Et Zami on est plus sur les mémoires amoureuse d’une lesbienne dans les années 50, c’est pas fun non plus mais c’est une lecture importante je trouve.
Hier, j’ai terminé (en un rien de temps) le roman “Stone Butch Blues” de Leslie Feinberg, traduit et rendu disponible gratuitement par Hystériques & AssociéEs (avec autorisation). Je vous met leur résumé :
Ça a vraiment été une claque. On y parle oppression sous toutes ses formes (sans exclure celle qui a lieu au sein des communautés LGBT), et aussi beaucoup de thématiques sur l’identité de genre et plus. (pas mal d’info de remises en contexte, notamment des luttes en cours et des répressions en cours… c’est dur de voir que tout ça, c’était y a si peu de temps, surtout dans ce contexte de régressions des droits), ainsi que de non-binarité, avec tout ce que ça entraîne encore aujourd’hui au sein même des communautés LGBT+.
C’est vraiment bouleversant de voir toute cette violence à l’égard des “différents”, les convergences et divergences des luttes (entre syndicalisme, émancipation des femmes, lutte des personnes noirs, gay/lesbiennes et plus…), ce qui progresse au fil du temps, et ce qui reste, mais aussi toute cette solidarité, ces moyens de survie… J’ai beaucoup appris, tout en suivant avec plaisir et tristesse les différents personnages. Et j’ai beaucoup apprécié les notes d’espoir après des passages très sombres. Et ça donne envie de se battre.
Attention quand même si vous êtes sensible à la violence. Et au syndrome de “aller, un autre chapitre après j’arrête”.
Oh mon dieu, oui. Je surconseille stone butch blues. Ça a été un des accompagnants de mes interrogations de genre en plus, j’y suis très attaché. (Ça et Preciado)
Tu as lu Zami ?
Non, je vais regarder ça ! (et ton autre reco). J’ai vraiment découverte “Stone Butch Blues” par hasard, sur l’instagram de tamos_le_thermos, qui a fait la BD “Gender flou” et ça m’avait déjà captivé car je n’étais pas du tout au fait de ce que ça pouvait être, d’être non-binaire. Là, avec en plus toute la dimension social, c’était un coup de cœur terrible.
Oui c’est une bonne porte d’entrée pour se figurer la transidentité !
Preciado c’est un philosophe donc c’est pas le même délire mais c’est intéressant. “Je suis un monstre qui vous parle” c’est un discours adressé au psychanalystes, très jouissif.
Et Zami on est plus sur les mémoires amoureuse d’une lesbienne dans les années 50, c’est pas fun non plus mais c’est une lecture importante je trouve.