[Biologie] [prothèse] Transplanter les cellules d’une peau résistante pour soulager les douleurs causées par les prothèses
Lors d’un essai clinique, la greffe de cellules issues de la peau de la plante des pieds sur une partie du corps où la peau est plus fine a augmenté la résistance biomécanique. Une résistance bénéfique pour la peau fragile de membres amputés, régulièrement soumise aux frictions des prothèses.
Les prothèses biomédicales portées par les personnes amputées d’un membre déclenchent souvent des douleurs et des irritations au niveau du moignon qui accueille la prothèse. Contrairement à la peau de la plante des pieds ou des mains, celle du moignon est fine et sensible, de sorte qu’elle résiste mal à la pression de la prothèse. Une équipe de l’université Johns Hopkins, à Baltimore (États-Unis), annonce des résultats prometteurs pour améliorer la qualité de vie des porteurs de prothèses. Lors d’un essai clinique de phase I (évaluation de la tolérance), les biologistes ont greffé des cellules de la plante des pieds de quelques volontaires sur leur cuisse et ont constaté dans cette zone une augmentation de la résistance de l’épiderme jusqu’à cinq mois après la greffe.